PREMIERES AMOURS

NOTRE PARCOURS : KRAKOW - LVIV - WROCLAW - KRAKOW

CRACOVIE

 

Un an après, nous revenons à KRAKOW. D'une beauté renversante, elle nous séduit de nouveau. Elle a tout d'une belle ville d'Europe centrale : architecture colorée, atmosphère douce et nonchalante, larges espaces arborés, circulation automobile anémique, vie nocturne plus que couillue.

Bref, nous renouons avec ce que nous avons toujours aimé : depuis 1991, nous revenons régulièrement dans les PECO pour notre plus grand bonheur.

KRAKOW fut une découverte tardive dans nos périples orientaux, mais elle a su nous attendre sans trop changer : malgré les débuts d'un tourisme low cost essentiellement britannique, son identité forte demeure; son tourisme reste essentiellement polonais.

Flaner dans les rues, descendre dans les sous-sols (dans lesquels sévissent près de 600 bars !), se promener le long des rives de la Vistule, constituent les activités quotidiennes. Le rythme est lent, les tramways glissent, les calèches volètent, les mousses moussent, les foies souffrent. La vieille ville et Kazimierz sont nos points d'ancrage. Pour fuir la marée montante, une ballade sur la Vistule nous revigore.

La vie culturelle, très spécifique, est riche : après le Festival International de la Soupe en 2005, nous participons cette année au Festival International de la Bouffe Locale (toujours à Kazimierz) et assistons au Championnat International du Teckel polonais. Comment peut-on s'ennuyer à Krakow ?

ZAKOPANE

Station de ski et de randonnées au pied des TATRAS, ZAKOPANE est chaleureuse, enjouée et montagnarde. Le climat est rude, très rude. A l'opposé de ses consoeurs alpines, Zakopane est à taille humaine, pas bétonnée.
On s'y retrouve autour d'une cheminée et d'un jarret de porc, avant d'explorer les Tatras. Nous, on s'est arrêtés au jarret de porc : arrivés au sommet en téléphérique, départ de la randonnée prévue, c'est la neige qui nous accueille; nous sommes le 31/08.

LVIV

Pour la troisième fois en 3 ans, nous repartons en UKRAINE. Après KIEV, ODESSA, YALTA, nous décidons d'explorer LVIV. Nous aimons l'UKRAINE, et elle nous le rend bien. Une fois de plus, la magie opère : un air de Mala Strana de 1991 flotte dans les rues ombragées de Lviv, le dépaysement est total.

La ville est d'une beauté intimidante : les immeubles mal entretenus, aux couleurs délavées par le temps, sont majestueux et humbles à la fois. Rien de clinquant ni de bruyant : calme et authenticité font la loi dans les rues de Lviv. Et ce sont les ukrainiens qui font le spectacle : comme partout en UKRAINE, ils déambulent dans les rues simplement pour le plaisir de se promener, de se montrer, de mater.

Nous sommes encore surpris par l'amabilité des ukrainiens, tout étonnés de voir des touristes non russophones dans leur ville. Ils nous apprennent gentiment qu'ici, en Ukraine occidentale, on parle l'ukrainien et non le russe. Je remballe donc mes ''spassiba'' et opte pour la version locale ''DJAKKOYO''.

Peu de magasins, pas de supermarchés, quelques restos et cafeterias dans lesquels les foies locaux se soignent à la vodka Slava. Ici, la vodka se sert en bouteille; en moyenne 1 bouteille pour 2 personnes. Nous demandons des verres, mais ce sont dans de véritables bols que nous sommes servis.

Le soir venu, les familles se retrouvent dans un resto pour bouffer et danser. Les jeunes se donnent rdv dans des boites incroyables, immenses. Nous y passerons d'ailleurs deux nuits d'affilée.

Le temps ne s'est pas arrêté, il passe plus lentement. La sérénité est en Ukraine, nous voudrions parler la langue et dire ce que nous ressentons. Dire à cette ville que nous nous y sentons bien, la remercier pour son accueil, arrêter une ou deux filles dans la rue pour leur dire à quel point elles sont belles, leur demander leur secret. Car les ukrainiennes sont les plus belles filles du monde; et ici, pas de syndrome cubain : l'ukrainienne est fière, et l'ukrainien (très) large d'épaules.

Mais peut-être un syndrome Prague ou Budapest ? Pas à court terme, mais dans 10 ou 20 ans ? Qui sait ? Nous devons donc y revenir, encore et encore.

A l'année prochaine...

 

WROCLAW

Enchantés par Krakow, nous partons plein ouest vers Wroclaw. Trop à l'ouest ? Superbe ville d'Europe centrale, elle nous apparait un peu trop propre, trop nette. Ici, les berlines teutonnes font la loi dans les rues, les magasins sont chers et proprets, la vie nocturne encadrée par les grosses machines prévisibles.

Décidément trop proche de la frontière allemande Wroclaw, nous sommes arrivés trop tard.

 

CRACOVIE bis

Retour à Krakow pour retrouver nos endroits favoris et revoir la Vistule...